De mon temps , les missions de référencement étaient plutôt faciles et les résultats étaient spectaculaires.
Déjà fin 1996, nous peaufinions la balise « title » de toutes les pages. Nous choisissions aussi les balises « keywords » et « description« . Les textes étaient rédigés avec les bons mots-clés : l’offre et le cas échéant la zone géographique. La balise « alt » des images était mise à contribution.
Et nous cherchions déjà des artifices : « index » supplémentaires avec des thèmes sémantiques un peu décalés, textes écrits en blanc sur fond blanc (les moteurs de recherche ne s’en apercevaient pas!). Nous proposions à nos clients d’échanger de liens « de remerciements ».
Cela étant fait, nous référencions religieusement à la main le site dans les moteurs de recherche et les annuaires les plus populaires : Alta Vista, Excite, Hot Bot, Infoseek, Jayde, Lycos, Starting Point, WebCrawler, Yahoo, etc. (J’en oublie).
À l’époque, les vedettes étaient Alta Vista le moteur de recherche et Yahoo l’annuaire.
Nous enregistrions aussi le résultat de notre travail dans des annuaires locaux ou spécialisés dans le domaine d’activité du client.
Ensuite, pour parfaire la mission, nous utilisions des automates logiciels qui inscrivaient le site web dans 200 annuaires et moteurs de recherches.
C’était fastidieux, mais les résultats étaient remarquables.